le 21-04-2013 08:02

HOMMAGE AUX ANCIENS COMBATTANTS D'AFRIQUE DU NORD.

 

 

   

 Nous proposerons à l'occasion de la semaine du Maghreb

au Sénateur-Maire Monsieur Michèle Fontaine de baptiser

une rue, une place ou une avenue

du nom de

 

l'Armée  d'Afrique

 

 

 

 

 

 

Nous avons tous un ou plusieurs parents ou ancètres,dont le nom était gravé sur les monuments aux morts des villes et des villages d'Afrique du nord.

  

 

 

 

Algériens, Marocains, Tunisiens, Juifs et Pieds noirs,

à chaque conflit, des Balkans à Monté Cassino, de Verdun  à Berlin, en passant par l'Indochine et plus tard par l'Algérie,

nous sommes portés volontaire dans un même élan, pour venir à chaque fois,

comme on disait à l'époque, "au secours de la mère Patrie".

 

Dès 1830 la France recrute dans la tribu Kabyle des Zwava des troupes qui seront engagées dans la guerre de 1870 et s'illustreront à Bazeille.

On appellera ces troupes: Les Zouaves. 

 

 

 

 

 

 

 

14-18 

Les troupes coloniales, notamment nord-africaines, sont présentes à Verdun

mais c'est surtout en 1917, pendant l'offensive du Chemin des Dames,

qu'elles serontengagées en masse.

 

 Les mitrailleuses allemandes font des r s. C'est un désastre.

Près de la moitié des 16.000 hommes engagés sont mis hors de combat.


Sur 8 millions de soldats mobilisés (dont 1,4 million tués ou disparus), la mobilisation des troupes coloniales aura concerné :

– 175.000 Algériens (dont 35.000 tués ou disparus), 

 – 40.000 Marocains (dont 12.000 tués ou disparus), 

– 80.000 Tunisiens (dont 21.000 tués ou disparus), 

 

 Précisons que les troupes coloniales comptent  beaucoup d'Européens des trois pays du Maghreb enrolés comme simples soldats.

 

 

 

Dans les années 1920, en hommage au sacrifice des troupes coloniales, notamment d'Afrique du Nord, le gouvernement décide d'ériger une grande mosquée au coeur de Paris, dans le Quartier latin.

Celle-ci est inaugurée en grande pompe par le maréchal Hubert Lyautey. 

 

Sensible à l'air du temps et désireuse de les honorer à sa manière,

une marque de petits-déjeuners chocolatés remplace dès 1915 l'Antillaise représentée sur ses paquets par un jovial tirailleur.

 

 

 


 

 

 

C'est le célèbre Y'a bon Banania, une forme d'hommage aux troupes coloniales.

Les décennies passant, le tirailleur aux traits réalistes laissera la place à un stéréotype niais et quelque peu raciste.

 

 

 

 

 La Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

 

Les troupes coloniales tiennent normalement leur place dans les combats de 1940 qui voient l'invasion de la France par les Allemands.

Plus nombreuses que lors de la précédente guerre, elles comptent près de 500.000 hommes, Européens compris.

Sur un total de 60.000 militaires français tués pendant l'invasion, un tiers appartiennent à ces troupes coloniales !

 

Début 1943, lorsque l'heure de la Libération approche, le général Henri Giraud, commandant en chef civil et militaire de l'Afrique du Nord, reconstitue les forces françaises.

 

 

 

 

Il recrute en masse les jeunes Européens d'Afrique du Nord :

176.000 au total, soit 45% des hommes mobilisés, y compris la classe 1945 enrôlée par anticipation ! Ces troupes subiront jusqu'à la capitulation de l'Allemagne un taux de pertes de 8% comme le rappelle l'historien Daniel Lefeuvre.

 

Le général Giraud, avant d'être évincé par son rival  de Gaulle, enrôle aussi des indigènes (153.000 en Afrique du Nord ). Ces troupes vont connaître un taux de pertes de 4 à 5%.

 

 

 Le Maréchal Juin né à Bône.

Monté Cassino 


 

Dès le 10 juillet 1943, une troupe de tabors marocains encadrée par des officiers français participe au débarquement allié en Sicile avec le général américain Patton.

 

Elle est bientôt complétée par un important Corps expéditionnaire français, aux ordres du général Alphonse Juin, où combattent côte à côte Européens, Algériens et Marocains. Au total, 120.000 hommes soit autant que du côté anglo-saxon.

 

Les Nord-Africains s'illustrent en mai 1944 dans l'attaque des fortifications allemandes de la ligne Gustav, entre Naples et Rome, à hauteur du monastère du Mont-Cassin.

 

 

 

 

 

Le 5 juin 1944, à la veille du débarquement de Normandie, les troupes d'Italie font une entrée triomphale à Rome.

Les tirailleurs africains participeront quant à eux au débarquement allié de Provence, le 16 août 1944, deux mois après celui de Normandie.

Le 25 août 1944, des fusiliers marocains et des tirailleurs africains figurent aussi parmi les soldats de la IIe DB du général Leclerc qui libère Paris.

A la fin de l'année, la 2e division d'infanterie marocaine est la première

unité française à franchir le Rhin.

 

 

 

 


À la fin 1945, les différents corps d'armée français et les résistants de l'intérieur sont rassemblés dans une 1ère Armée française sous le commandement

du général Jean de Lattre de Tassigny.

Sur un total de 550.000 hommes,

on compte alors 134.000 Algériens, 73.000 Marocains, 26.000 Tunisiens et 92.000 ressortissants d'Afrique noire.

 


 

Mais l'amertume des soldats des colonies est grande quand ils découvrent après la démobilisation qu'ils devront se satisfaire de pensions inférieures du tiers ou de moitié à celles de leurs compagnons d'armes européens, malgré les demandes expresses de leurs officiers.


Des officiers comme le général Leclerc ont beau protester, le gouvernement se justifie en invoquant les pénuries d'après-guerre, le manque de liquidités et le niveau de vie dans les colonies inférieur à ce qu'il est en métropole.

 

 


 

Le décalage s'amplifie en 1959 lorsque les anciennes colonies deviennent indépendantes. Le ministère des Finances décide alors de «geler les pensions» des anciens combattants qui prendraient la nationalité de l'un des nouveaux pays ; une mesquinerie qui a l'apparence de la logique... 

 

 Il est dans l’air du temps, assis dans un fauteuil devant le poste de télévision,

de refaire l’histoire.

 

 

 Le  mauvais film Indigènes, de Rachid Bouchareb (2006),

montre  maladroitement comment l'armée d'Afrique, Européens

et indigènes mêlés, a contribué à la libération de l'Italie

et de la France en 1944-1945.

 

Ce film a le mérite de remettre à l'ordre du jour le scandale des pensions.

Le film de Rachid Bouchareb permet, pour la première fois depuis 60 ans, de corriger l’Histoire officielle, de rappeler que, sans les sacrifices exemplaires de l’Armée d’Afrique, la France aurait été absente du cercle restreint des États qui prendront les grandes décisions à la fin de la guerre de 1939-1945 .

 

 Ce film  pris très au sérieux  (même par un président de la République)!

 oublie complètement  tous les Français d'Afrique du Nord, d'origine européenne, qui se sont engagés pour venir au secours des métropolitains.

 

  Il est regrettable que la devise de la France,

Liberté,égalité,fraternité

ne se soit pas  appliquée pas pour les membres de l'Armée d'Afrique. 

 

Certes, la République française, ingrate, a vite oublié les sacrifices des soldats de l’Armée d’Afrique. 

Pourquoi cet oubli ? (article du Pèlerin n° 6460,de Laurent Larcher) 

« Cela arrangeait tout le monde.

 

Après la guerre, se constitue le mythe d'une France qui se

libère grâce aux mouvements de résistance,

et admettre le rôlede l'armée d'Afrique dans cette libération va

à l'encontrede cette mythologie.

 

 Constater, enfin, que la patrie doit aussi son salut à des "indigènes" heurtait la sensibilité du temps. Et pourtant !

 

Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur l'Allemagne, une manifestation indépendantiste à laquelle participent d'anciens combattants est brutalement réprimée à Sétif, en Algérie.

C'est le début de la fracture coloniale. 

 

  

 

 


 
 
le 22-04-2013 14:55

Le paradis de l'homme est sur le dos d'un cheval.

 

LE CHEVAL ARABE 

 

  Avec sa tête très typée et son port de queue relevé, l'arabe fait partie des races les plus facilement identifiables. Il est souvent cité comme le « plus beau cheval du monde ». C'est aussi l'une des races les plus anciennes qui soient.

 

 

  Au cours de l'histoire, les chevaux arabes ont quitté leur Moyen-Orient natal pour gagner d'autres régions à l'occasion de guerres ou d'échanges commerciaux. Ils sont utilisés en croisement pour apporter de la vitesse, de l'endurance, de l'élégance et des os solides aux autres races de chevaux.

 

 

 

 Le cheval arabe vit traditionnellement sous un rude climat désertique qui le rend apprécié par les peuples nomades bédouins, allant jusqu'à partager la tente de leur famille avec lui.

 

 

 

 Le cheval arabe est réputé être l'une des meilleures montures en compétitions d'endurance, mais il peut être monté pour tout type de compétition équestre. Ces chevaux sont désormais répandus dans de très nombreux pays à travers le monde et sur les cinq continents.

 

 

 

 

 Équilibré, en trois tiers égaux. Ligne du dessus plate, dans l'alignement, sans démarcation entre reins et croupe, queue attachée haute et portée fièrement, axe coxal bien développé.
 

 

   Familier, obéissant, particulièrement intelligent, affectueux et maniable. Caractère noble et affirmé, fort influx nerveux.
 
 

 

 

 


 
 
le 22-04-2013 15:02

LES GNAOUAS

 

On situe l’arrivée de la première génération des Gnaouas au Maroc aux alentours du XVIe siècle. Il s’agit pour la majorité d’entre eux d’esclaves, originaires de pays d’Afrique Subsaharienne (notamment Mali, Guinée, Sénégal, Ghana, Niger) constituant à l’époque l’empire du Soudan (tirant son nom du terme arabe « Assoudani », Noirs) également nommé Empire Songhaï.

 

 

 

C’est après l’expédition victorieuse du sultan Ahmed El Mansour (3e sultan de la dynastie saâdienne) à Tombouctou, surnommé alors El Dehbi (le doré) en référence à la grande quantité d’or qu’il y rapporta, que 12 000 esclaves auraient été emmenés vers le pays berbère des Haha, dans la région d’Essaouira.

Ces Gnaouas des pays berbères sont et continuent d’être appelés « gangas » du nom de leurs tambours. 

 

 

La deuxième génération de Ganouas est envoyée à Essaouira aux XVIIe et XVIIIe siècles respectivement par les sultans Moulay Ismail, grand sultan alaouite qui fit venir des esclaves originaires de Guinée pour sa garde personnelle, et le sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah, fondateur de la ville actuelle d’Essaouira qui fit à son tour venir des esclaves pour la construction de la ville.

 

Cette deuxième génération de Ganouas se réclamait de Sidna Bilal, né en esclavage et premier muezzin de l’islam, et dont le nom a été donné au seul lieu sanctuarisé par les Ganouas du Maroc : la zaouïa Sidna Bilal d’Essaouira.

 

 

 

Tandis que la musique des gangas employait déjà les tambours et les qrâqeb, littéralement « les crotales », sortes de castagnettes en forme de huit, qui par analogie du bruit produit servira ensuite à désigner les serpents à sonnettes, la musique de la deuxième génération de ganouas s’enrichit du guembri.

 

Le guembri est un luth à trois cordes, considéré comme un dérivé du n’goni, instrument d’Afrique subsaharienne. Cet instrument joue un rôle central dans le rite de possession des Ganouas : la Lila de derdeba. 

 

 

 

La lila de derdeba : l’art sacralise le profane

 uie est la croyance aux esprits, les mlouk. Leur musique se présente dès lors comme un moyen de libérer les âmes possédées par ces esprits, les memlouk. Il n’est pas évident d’expliquer l’origine de ces croyances. S’agit-il de vieilles traditions païennes ou est-ce le résultat du syncrétisme des cultes animistes subsaharien et de l’islam, dont le Coran fait d’ailleurs référence aux djinns, les esprits, semblables aux mlouk ?

 

Dans la croyance populaire gnaouie, chaque melk (singulier de mlouk) se voit attribuer une couleur, (les blancs, les verts, les bleu-ciel, les bleu-foncés, les jaunes, les rouges et les noirs), une devise chantée et un encens particuliers.

 

A la nuit tombée, généralement à partir de minuit (lila signifie « nuit » en arabe dialectal), les musiciens Ganouas se réunissent afin de communiquer avec ces esprits et «d’exorciser » les personnes possédées. Autour d’un maâlem, littéralement un « Initié » maître musicien, dont le rôle est de mener la cérémonie du rituel, les musiciens se mettent en place pour les trois phases d’une Lila : l’aâda (la coutume), les koyyou (chants et danses de divertissement) et les mlouk (répertoire occulte entraînant l’entrée en transe des possédés).

 

 

 L’aâda est une procession riche en couleurs, qui n’est pas l’apanage des seuls Ganouas. Ce défilé de musiciens se retrouve dans une autre confrérie : les Issaouas. Contrairement aux premiers, la Confrérie Issaoua est une voie Soufie fondée à Meknès au XVIe siècle par « le Maître parfait » soufi Mohamed Ben Aissa.

 

En scandant le nom d’Allah au rythme des neffar (grande trompe à une seule note – le vuvuzela marocain), les Issaouas de Meknès préfigurent une entrée en transe. Cependant, alors que la transe des soufis relève davantage d’un état d’extase transportant ses initiés hors du monde sensible par l’intensité d’un sentiment mystique, la transe des memlouk dans la tradition gnaouie revêt des aspects thérapeutiques. Sur la scène de Dar Souiri, devant un public volontairement restreint, trois memlouk vibraient aux rythmes des invocations des Issaouas.

 

 

 La fusion des Issaouas de Meknès avec les Ganouas résonne ainsi comme l’infusion d’une dimension sacrée à un culte profane. En effet, la tradition gnaouie s’apparente en tous points au culte vaudou : fruits d’un syncrétisme de rites animistes africains et du rituel de la religion dominante.

 

La dimension « profane » de ces deux traditions est inscrite de manière indélébile dans leurs histoires marquées par l’esclavage. Et même si l’aâda se trouve sacralisée par les invocations des Issaouas, le caractère profane de la tradition gnaouie ressurgit lors de la 3e phase de la Lila, celle des mlouk.

 

Le maâlem se met alors à invoquer chaque melk, accompagné de son guembri et de qrâqeb. Ces esprits peuvent être des « saints » ayant réellement existé (Moulay Abdulkader Jilali, Bilal) ou des entités surnaturelles (Lala Mira, Sidi Hammou…). A l’évocation de la devise du melk, le memlouk possédé par l’esprit invoqué entre en transe. C’est alors que la chouwafa (en arabe dialectal « la voyante ») couvre le danseur en transe d’un voile de la couleur du melk l’habitant et brûle l’encens adapté à cet esprit.

 

 

La phase du mlouk a dans la tradition gnaouie, pour vocation de guérir les malades et d’agir ainsi, comme véritable cure. La Lila derdeba est considérée comme une initiation qui aurait pour point de départ la maladie car beaucoup de memlouk restent dans la confrérie et poursuivent leur initiation une fois l'équilibre retrouvé.

 

Le coup de maître du Festival Gnaoua et Musiques du monde d’Essaouira est véritablement celui de mettre à l’honneur toutes les traditions artistiques dont le Maroc a pu s’enrichir au cours de son histoire, en alliant les pratiques profanes aux pratiques sacrées. Le maître mot du festival semble d’ailleurs être celui du mysticisme, profane ou sacré, résonnant au milieu des remparts de la ville au son des crotales, du guembri et des neffar.

 

Jihane Bensouda

 


 
 
le 22-04-2013 17:30

Djebel Amour, Frison Roche.

 
Merveilleuse histoire qui vous transporte de Bordeaux à Kourdanne... 
 
 On aurait aimé retrouver au cinéma  Aurélie et Tijani sous les traits de
cette ravissante créature et d'Omar Shariff...
 

 
 

 
Aurélie Picard
 
Fille d'un gendarme de Champagne qui berça son enfance de ses récits de conquête algérienne, Aurélie Picard ne pensait pas rencontrer un jour Si Ahmed Tidjani, descendant du Prophète et chef d'une influente confrérie du Sud algérien.
 
Elle en tomba amoureuse, se maria et le suivit dans cette Algérie lointaine alors qu'elle n'avait que 22 ans. Nous sommes en 1872...
 

Commence alors une extraordinaire aventure pour cette pionnière qui
construit un palais dans les sables et met en culture plusieurs
centaines d'hectares de terre hostile.
 
Sans abjurer sa religion ni porter le voile, elle aura une grande inluence au sein de la communauté et instaurera une situation nouvelle dans laquelle les uns verront une intégration et d'autres une forme de conquête...
 
Tous faisant montre de la même circonspection à l'égard de cette Princesse des Sables qui bâtit un univers et entra dans le mythe du désert.
Un destin hors pair où le quotidien confine à l'épopée.…
 
Peu de jeunes filles françaises d'origine modeste connurent au XIXe siècle un destin aussi exceptionnel que celui d'Aurélie Picard.
Fille d'un gendarme de Champagne qui berça son enfance des récits de la conquête de l'Algérie, Aurélie ne s'attendait pas à rencontrer l'homme de sa vie en la personne de Si Ahmed Tidjani, un descendant du Prophète, chef d'une influente confrérie religieuse du sud algérien.
 
Passant outre les préjugés, défiant la loi interdisant les mariages mixtes, Aurélie quitte la France avec le prince. Nous sommes en 1872.Elle a vingt-trois ans.
 
L'aventure commence... et ne s'arrêtera qu'en 1933, à la mort de cette extraordinaire héroïne. Pionnière, bâtisseuse, Aurélie Tidjani aura entretemps découvert et conquis un univers mystérieux.
 
Sans abjurer sa religion ni ses convictions, sans jamais porter le voile ou vivre dans l'ombre de son époux considéré sur ses terres comme une divinité vivante, elle aura sans doute vécu la première expérience féminine d'intégration en pays musulman.
 
Version algérienne
Pour la petite histoire,
 

 

La confrérie Tidjania a déclenché une des plus belles histoires d'amour entre les gens. Non loin d'Ain Madhi, un magnifique palais s'érige et témoigne de la qualité des nuits arabes.
 
Le troisième leader dans la ligne de la Tidjania, Sidi Mohamed Ouled Tahar en est l'auteur. Marié à une dame française nommée Aurélie Picard, Sidi Mohamed a décidé de développer ce monument en son honneur en le nommant "Cour d'Anne ", du prénom de la soeur de son épouse, prénommée Anne Picard.
 
En atteignant ses 16 ans, il a été expulsé pour ses positons nationalistes à Bordeaux (France) où il a rencontré la fille d'un garde républicain français, Aurélie, avec laquelle il s'est marié et est retourné chez lui après sept années d'exil.
 

 

Une fois à Ain Mahdi, sa femme a promis de vivre auprès de son bien-aimé en embrassant l'Islam. Les années passant, Sidi Mohamed et Aurélie ont terminé par apprendre les vertus du Soufìsme dans la Zaouia entre la tolérance de l'Islam qui a fait d'Aurélie une remarquable croyante.
 
Elle est décédée en 1933 à l'âge de 84ans et est enterrée juste à côté de son époux, dans le palais Kourdane.
 

 
 


 
 
le 23-04-2013 03:31

YASMINA KHADRA

 
 

 

 Algérie, années 1930.
Younès a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran.
Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l'ami.
Dans la bande, il y a Emilie, la fille dont tous sont amoureux

Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits

qui agitent le pays. . . . 

 

 

 

 

 Le roman de l'auteur algérien Yasmina Khadra a touché des centaines de milliers de

personnes en France parmi lesquelles Alexandre Arcady.

Le réalisateur en a fait l'adaptation cinématographique.

"Ce que le jour doit à la nuit" raconte l'Algérie des années 40 à 62 à travers

les amours et les amitiés d'un jeune garçon algérien élevé par son oncle et sa tante française.

Le cinéaste est venu à Nice présenter son film avant sa sortie . . .

 

 

 


 
 
 

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